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RARBA a contribué dans les discussions des exposés concernant le séminaire organisé à tafraout

Invité par des collègues professeurs de la faculté des sciences de l’université Ibno Zohr et UM6P, le RARBA a contribué dans les discussions des exposés concernant le séminaire organisé à tafraout le 17 et 18 mai 2025, sur « l’évaluation des chocs socio environnementaux et renforcement des capacités de résilience sans le SIPAM (SYSTÈME INGÉNIEUX DU PATRIMOINE AGRICOLE MONDIAL) à la Méditerranée « , concernant 3 pays : le Maroc, Algérie et Italie. Le SIPAM Maroc,concerne l’oasis Ait Mansour Ait souab, reconnu par l’UNESCO en 2018 au sein de l’arganeraie. La discussion est très riche surtout en présence et participation des agriculteurs, coopératives agricoles, femmes arganiers dans la zone du SIPAM, qui ont soulevé des questions de fond du SIPAM et les mesures prises pour conserver ce patrimoine culturel. Parmi les recommandations proposées : 1-probleme de gouvernance de la gestion du patrimoine culturel et sa restauration qui se fait séparément par des politiques sectorielles, qui ne sont pas toujours concordantes et complémentaire, d’où la nécessité d’une gouvernance locale pour mieux gérer les projets au niveau territorial. 2- ce SPAM qui est une reconnaissance mondiale ( En 2018) s’ajoute à la reconnaissance de la RBA (1998) et coiffée par la reconnaissance de la journée mondiale de l’arganier (en 2021) est une grande responsabilité porté par: les acteurs gouvernementaux, les collectivités territoriales, la recherche scientifique et les organisations de la société civile (OSC,), ce qui nécessite une bonne gouvernance à travers une approche globale intégrée. L’université et la recherche scientifique doit être au cœur de cet organe de gouvernance pour valorisation du patrimoine de l’arganeraie … 3- la conservation du patrimoine culturel SIPAM, fortement touchée par des changements sociaux, économiques et climatiques (sécheresse, migration, mutations sociales…), nécessite une forte implication de la population locale à travers la valorisation du patrimoine culturel Local concernant la gestion de leurs espaces, le savoir traditionnel, les bonnes pratiques agricoles,… Loin des politiques sectorielles descendantes imposées localement. Plusieurs intervenants ont cité des projets sectoriels (périmètres reboisés, protection de l’oasis contre les incendies, création de coopératives de Services,…) où des moyens financiers ont été dépensés, sans arriver résultat optimal… Bref, la préservation de la biodiversité et le patrimoine culturel nécessitent une politique territoriale porté par les acteurs locaux en parfaite Concertation, sans dissocier la « biodiversité » et la « culture locale »… 4- Nécessite d’encourager la recherche scientifique qui doit innover des solutions locales (recherche – développement), tout en impliquant les OSC dans ces expériences innovatrices où seront des acteurs de cette recherche scientifique encadré par des chercheurs scientifiques… Les changements climatiques, n’est pas une fatalité, ce sont des concepts scientifiques à comprendre où l’homme est l’auteur… La vulgarisation et la méditation scientifique sont fortement recommandées pour initier une restauration de notre écosystème arganeraie et SIPAM.

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